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Les morts de 14-18 sont toujours avec nous, dans nos cœurs et dans notre souvenir !


Les morts de 14-18 sont toujours avec nous, dans nos cœurs et dans notre souvenir !

La Grande Guerre mondiale reste avant tout, pour nous tous, une histoire locale, et c'est bien à ce niveau-là que s'exprime encore et toujours la puissante dynamique mémorielle. Les noms gravés dans le marbre des monuments aux morts, lus par les écoliers s'attachent toujours à des photos, à des lettres, à des jeunes vies fauchées dans chacune de nos familles. Il est important que nous, les enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants, parents de ces « Poilus » morts pour défendre notre liberté, fassions vivre leur mémoire, en les honorant devant les enfants et la jeunesse de notre pays.

Le grand Clemenceau, mis à l'honneur cette année par le Président de la République, a bien défini cette responsabilité qui pèse désormais sur nos épaules : « En définitive, les victimes des guerres sont mortes pour rien… Seulement, elles sont mortes pour nous ».

N'oublions jamais ce leg précieux. Les épreuves terribles et les grandes ruptures de notre histoire nous rassemblent. Les commémorations servent surtout à nous retrouver tous dans les valeurs de notre « République une, indivisible, laïque et sociale » pour construire un avenir de liberté et de fraternité. En ces temps où notre monde change, où repères et certitudes sont ébranlées, où la paix est menacée de façon nouvelle, où la barbarie et la violence aveugle ressurgissent, où la force de nos convictions républicaines est mise à l'épreuve, nous avons le devoir de nous unir dans l’amour de la République et de la dignité humaine.

Le gouvernement français s'attache à la réconciliation et à la paix des mémoires avec le gouvernement allemand. Comme l'a rappelé le Président de la République Emmanuel Macron, la refondation d'une Europe unie et humaniste est la meilleure réponse à l'absurdité de la guerre.

En cette dernière année du centenaire qui s'ouvre, j'ai souhaité attirer l'attention de Madame la Secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Armées sur les monuments aux morts de France, œuvres d'art sculptées au service du souvenir, qui tiennent une place spécifique dans le paysage rural de plus de 36 000 communes.

Ils sont un lieu central de rassemblement autour des valeurs de la République, où l'on continue de génération en génération, à appréhender le passé tragique de 1914-1918.

Prendre en compte ce patrimoine est urgent car les monuments aux Morts sont loin d’être pérennes, ils subissent de plein fouet l’usure du temps, et les petits budgets des communes ne permettent pas toujours les réhabilitations qui s'imposent.

La loi de finances pour 2018 montre une effort particulier de reconnaissance pour les Anciens Combattants et pour le soutien au devoir de mémoire.

C'est une série de lois de 1919 à 1925 qui organisa la construction de monuments commémoratifs, puis les cérémonies qui devaient s’y tenir. Seule la République française était capable de favoriser un mouvement d’une telle ampleur. En cette dernière année de commémoration du Centenaire, année 2018, elle pourrait faire un geste national particulier pour les monuments aux Morts des communes, avec une aide complètementaire à l'aide de l’ONACVG (Office national des anciens combattants et victimes de guerre) qui est plafonnée à 1600€ .

Cette aide permettrait d'aider les communes qui ont peu de moyens dans leur volonté de redonner aux monuments aux Morts, un éclat digne de l'honneur que l'État doit rendre aux morts pour la Patrie.

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