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Greta Thunberg à l’Assemblée nationale


Certains ont critiqué la venue de Greta Thunberg à l’Assemblée nationale mais contrairement à ce qu’ils ont pu laisser entendre, elle n’a pas pris la parole dans l'hémicycle, au sein de l'Assemblée nationale.


La jeune militante suédoise a pris part à un débat dans la salle Victor-Hugo, où elle a été accueillie par Hugues Renson et reçue comme de nombreux et multiples autres intervenants et conférenciers.

Invitée par de nombreuses assemblées et organismes de part le monde, il n’était pas anormal que l’Assemblée nationale la reçoive.


Sa popularité médiatique lui a permis de rallier une partie de la jeunesse du monde entier à la cause du réchauffement climatique. C’est une bonne chose, alors qu’il faut bien le reconnaître, les adultes, politiques, éducation ou associations n’ont jamais réussi à la mobiliser autant.

La prise de conscience est lente, alors que le changement climatique, lui, s’accélère.

Je suis allée l’écouter. Elle dénonce avec conviction les politiques, les industries qui "font semblant d'agir" pour la planète.

Elle décline les pronostics du GIEC, avance beaucoup de chiffres, un « budget » limité d'émissions de CO2 restantes si l'on espère limiter le réchauffement climatique : "420 gigatonnes de CO2, c'est tout ce qu'il nous restait, au 1er janvier 2018, à emettre pour avoir 67% de chances d'atteindre l'objectif d'1,5 °C d'augmentation de la température mondiale."

Une vision somme toute alarmiste qui montre la course vers l’abîme et mise sur l’émotion pour faire bouger les choses.

Elle s’adresse ainsi à la sensibilité des jeunes par le biais de l’accusation et de la culpabilisation de leurs aînés et de la société de consommation dont ils font partie.

De la part d’une telle égérie médiatique pour la jeunesse, je m’attendais à un élan audacieux et porteur d’ une vision plus optimiste et plus confiante en la capacité des générations futures à être une force transformatrice, créative et ingénieuse pour changer le monde.

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