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Commission d'enquête affaire Benalla



Depuis quatre jours, la commission d’enquête, de l'Assemblée nationale créée en 24h seulement, travaille sous la présidence de Yaël Braun Pivet sans relâche, dans la transparence, selon les règles fixées au départ en orientant les auditions en fonction des questions sans réponse.


C’est ainsi qu’hier la commission d’enquête à laquelle j'ai assisté auditionnait des officiers supérieurs : le Général commandant militaire du Palais de l’Elysée Eric Bio-Farina et le Colonel commandant du groupe de sécurité de la présidence de la République, Lionel Lavergne.

Il nous l’ont affirmé sous serment : il n’y a pas de police parallèle à l’Elysée. La Direction générale compte 74 réservistes dont les nominations relèvent du DGGN ( directeur général de la gendarmerie nationale) Ils se voient attribuer un grade selon la pratique en usage et le grade de lieutenant-colonel n'a aucune valeur en dehors.

Deux exemples qui montrent que les fakes news se propagent beaucoup plus vite et plus tôt que la vérité.


Les députés des oppositions s'acharnent à transformer cette commission en tribune politique et en tribunal populaire.

Ils accusent, invectivent, vocifèrent, en commission, dans l’hémicycle, aux quatre colonnes ( périmètre des journalistes) où ils se précipitent sur les caméras comme les papillons de nuit sur les réverbères. Et certains médias bavardent, amplifient le tintamarre, fabulent.. ils manquent tous tellement d’arguments critiques sur l’action politique de la majorité et du gouvernement qu’ils font feu de tout bois.

Mais comme l’a dit le Premier Ministre, « La dérive d’un individu n’est pas une affaire d’état »

Ceux qui en rêvent ont la mémoire courte, ont-ils oublié ce qu’est un scandale d’Etat? Ont ils oublié que Marianne en a vu d’autres: morts, suicides, diamants, sabotage, écoutes, semplois fictifs, argent lybien...


Une faute a été commise, la justice est saisie, le Président de la République prend sa part des responsabilités.

L' indépendance de la justice et la séparation des pouvoirs sont respectés pour que toute la vérité soit faite.

Continuer à faire enfler la polémique est un jeu dangereux. La surenchère qui rapproche curieusement les extrêmes et favorise les populismes, fragilise la République et ses institutions .

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