Rejet de la partie "recettes" du Projet de Loi de Finances pour l'année 2025

Après 125 h de discussions à l’Assembée nationale, la partie recettes du budget a été rejetée ce matin à 1h30.

Présente du début à la fin, j’ai activement participé au débat, défendu nos entreprises, le pouvoir d’achat, le travail, l’apprentissage, nos agriculteurs et viticulteurs, le Comté et les AOP, la filière bois forêt, nos chambres consulaires, la recherche, la simplification…J’ai voté contre les hausses d’impôts et de taxes.

Malgré de nombreuses avancées, ce budget est inapplicable et insincère, tant les excès des groupes extrêmes coalisés et votant souvent ensemble, l’ont dénaturé.

Au final cette nuit, les oppositions ont rejeté cette partie du budget et donc voté contre tous les amendements qu’elles ont fait adopter, contre leur propre travail.

Car chacune aurait voulu imposer son propre budget alors qu’aucune n’a la majorité.

 Les Français attendent un compromis et de la stabilité, avec un budget adopté avant la fin de l’année. L’instabilité a un prix, évalué à plusieurs dizaines de milliards.

En cohérence et en responsabilité, je me suis abstenue sur ce vote, assumant nos victoires et nos oppositions aux hausses d’impôts.

Cependant, le travail doit se poursuivre. Bien que la proposition actuelle ne soit pas acceptable, tout n’est pas à rejeter. Un compromis est possible. L’adoption de la partie recettes du Projet de loi de financement de la Securité sociale le 8 novembre par l’Assemblée nationale en est la preuve.

Un deuxième acte suivra avec la lecture au Sénat, et nous devons nous engager de manière constructive pour trouver une solution qui serve les intérêts des Français et de notre pays.