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Présentation des travaux en cours sur la ligne des Hirondelles à Morbier



J’ai assisté cette semaine à Morbier à la présentation des travaux en cours sur la ligne des Hirondelles, l'une des plus belles lignes touristiques de France qui assure également le transport d’usagers, d’élèves et étudiants de manière quotidienne. Cette ligne historique et patrimoniale qui compte 36 tunnels et 18 viaducs relie Dole à Saint-Claude.


Les travaux d’un montant de 5,3 millions d’euros visent à conforter quatre tunnels par du béton projeté, à sécuriser six tranchées rocheuses par la pose de grillage, à remplacer 1200 traverses.


A cette occasion j’ai demandé à MonsieurJérôme Grand, Directeur territorial de #SNCF Réseau Bourgogne-Franche-Comté et à Monsieur Eric Cinotti, Directeur régional Bourgogne Franche- Comté SNCF Mobilités d’organiser une semblable réunion pour faire un point sur les autres chantiers jurassiens en cours, sur l’avancement des travaux prévus parmi lesquels 31M€ en 2019 sur la ligne du Revermont avec entre autres, le renouvellement de huit aiguillages en gare de Saint-Amour pour 3 millions d’euros, la mise en place de la fibre optique entre Lons-le-Saunier et Saint-Amour pour 1,2 millions d’euros, le confortement du tunnel de Saint-Lamain pour 1,8 millions d’euros, ou encore la modernisation de la signalisation de 7 postes d’aiguillages entre Dole et Vallorbe pour 11,3 millions d’euros.


Les travaux pour installer le GSM-R, système de télécommunication sans fil sont en cours. Ce système européen de technologie numérique doit remplacer le système analogique mis en service en 1995 au moment de la mise sous tension électrique. Il a vocation à remplacer les deux évitements de Passenans et de Cousance, qui étaient prévus au contrat de plan 2015-2020. Cette décision de modifier le contrat de plan État- Région voté en 2015 suscite malgré tout encore des interrogations.


Dans les gares de Lons- le-Saunier et Dole les travaux de modernisation avancent bien et la métamorphose est visible: rehaussement et réhabilitation des quais, rampes, ascenseurs.. autant d’équipements depuis longtemps attendus qui représentent un total de 15,2 millions d’euros.


J’ai à nouveau relayé les inquiétudes et les mécontentements de notre bassin de vie concernant les dessertes TGV.

Comme elle l’avait promis la SNCF a bien mis en place et pris en charge depuis le 9 décembre 2019 des TER Besancon-Bourg pour remplacer les deux liaisons TGV Strasbourg Marseille suspendues durant quatre ans en raison de travaux à la gare de Lyon Part Dieu.

Mais le temps d’attente d’une correspondance pour Lyon en gare de Bourg est toujours trop long et décourage les voyageurs.


Des dessertes ferroviaires suffisantes et de qualité sont indispensables à l’attractivité et à l’aménagement durable de notre département comme le préconise la loi sur les mobilités.

Leur devenir doit tous nous mobiliser depuis que le projet de la branche sud Rhin -Rhône passant par le Jura en direction de Lyon a été abandonné.

Cette branche sud est pourtant bien inscrite au schéma national d'infrastructures de transports (SNIT) et dans les grands projets d'infrastructure européens, devant relier l'Europe du Nord à l'Espagne et à l'Italie par Lyon-Turin.

Depuis la mise en service de la première tranche de la LGV Rhin-Rhône en 2011, les TGV venant de Belfort- Besançon en direction de Dijon et Paris, ne passent plus par Dole, pourtant considérée comme la gare TGV du Jura.

Par leurs impôts, les Jurassiens ont participé à hauteur de près de 50 millions d'euros pour la première tranche du TGV Rhin-Rhône pour, finalement, ne voir que des diminutions de leurs services ferroviaires.


La branche sud Rhin-Rhône a fait l’objet de nombreuses et coûteuses études. Si ce projet est délaissé, le Contrat de plan 2021-2027 doit envisager les investissements nécessaires pour faire en sorte que le département du Jura, comme une partie du Haut-Doubs, bénéficie via les TET (trains d'équilibre du territoire) d'une meilleure desserte pour la correspondance Nord-Sud Lyon- Strasbourg et la desserte de Paris.

Une profonde mutation du périmètre du réseau des trains d’équilibre du territoire (TET) a été enclenchée au 1er janvier 2017. Dans le cadre des accords conclus entre l’État et les régions, ces dernières deviennent autorité organisatrice d’un certain nombre de lignes TET dont l’offre est fortement imbriquée avec l’offre TER. Ces reprises de lignes leur donnent donc un rôle déterminant pour améliorer l’ensemble des services ferroviaires sur leur territoire.

En attente de garanties à ce sujet, je n’ai donc pas signé l’appel à soutien émis par la Région Bourgogne Franche Comté pour le financement par l’Etat de la poursuite de la 2° phase de la branche Est de la LGV Rhin- Rhône qui contourne carrément le Jura.

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