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Des ravages importants causés par les attaques de scolytes


Lors de notre rencontre annuelle le président Michel Bourgeois et les membres de l’association des communes forestières du Jura nous ont alerté sur les ravages importants causés par les attaques de scolytes dans notre département.

Amplifiée par le contexte de changements climatiques et de sécheresses, l’épidémie progresse rapidement.

Des mesures urgentes et exceptionnelles sont nécessaires face à l'importance de cette crise qui impacte très fortement les marchés du bois et la filière concernée mais aussi les paysages et les écosystèmes. Dans le Jura le volume de bois scolyté est estimé à 31 384 mètres cubes. En première ligne les plantations d’épicéas sont totalement touchées, ce qui invite à repenser les politiques forestières qui favorisent les peuplements en monoculture d’une seule essence.

Pour limiter l'expansion de ce fléau la seule alternative est l’élimination rapide des bois touchés, des opérations exceptionnelles de coupes et travaux sont réalisées, et encadrées par l'ONF dans les forêts publiques. Le problème du renouvellement se pose : que planter?

Concernant l’avenir de l’ONF le récent rapport ministériel confirme le bien fondé du régime forestier dans ses grandes composantes actuelles et souligne la grande qualité des agents de l’ONF, leur engagement et leur compétence technique au service de la gestion durable des forêts et de la prévention des risques naturels. Il contribuera à la préparation du prochain contrat de l’ONF et à la mise en œuvre des orientations retenues par l’Etat.


Dans le Jura la saison des lactaires va bientôt commencer. Depuis plusieurs années la cueillette sauvage et massive cause de nombreux désagréments.

L’association des communes forestières et les collectivités expérimentent cette année une récolte organisée par une filière officielle après avoir signé une convention avec un acheteur français. A partir du 5 septembre, il est possible pour les habitants riverains d’obtenir une carte personnelle de ramasseur de lactaires, sur laquelle sera apposée leur photo. Les champignons cueillis seront ensuite déposés dans un point de collecte, le jour même et payés au prix du cours quotidien qui devrait varier de 2 à 6 € le kilo.

Autant de sujets importants qui feront l’objet d’un travail d’échanges avec le ministère de l’agriculture et l’INRA pour les scolytes.

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