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Situation critique pour les agriculteurs et éleveurs du Jura


Le Jura souffre d'un manque de pluie sur une très grande partie du département et le monde agricole s'inquiète. Après des périodes de canicule à répétition il faut à nouveau affronter la sécheresse. Comme l’année dernière la situation des agriculteurs et des éleveurs du Jura pourrait vite devenir critique. L’herbe ne pousse plus, il n'y aura bientôt plus rien à manger dans les prés et le jour les vaches préfèrent se chercher une place à l'ombre.

Plusieurs éleveurs m’ont dit avoir avoir déjà entamé le fourrage prévu pour l'hiver.

Nous devons donc aider les agriculteurs à passer ce cap difficile. Avec plusieurs de mes collègues députés, membres du groupe agriculture nous avons alerté le Ministre Didier Guillaume sur la situation préoccupante de l’agriculture dans nos départements.

Il a aussitôt apporté des premières réponses:


- Le gouvernement va demander le versement de 70% des aides de la PAC le 16 octobre. Cela représentera 1 milliard d'euros d'avance de trésorerie supplémentaire.


- Les éleveurs pourront faucher les jachères pour clause de force majeure - demandée à l’Union européenne pour leur permettre de nourrir leurs animaux. Le Ministre a annoncé que le Jura avec huit autres départements aura cette autorisation ( le Cantal, les Alpes-de-Haute-Provence, les Alpes-Maritimes, le Loiret, le Loir-et-Cher, la Haute-Savoie, le Jura, la Nièvre et le Haut-Rhin.)

Avec les chambres d’agriculture, les ressources disponibles - foin ou paille excédentaire -, seront recensées afin d’organiser des flux de solidarité entre départements.


- Le dispositif de calamité agricole, qui permet aux agriculteurs d'être dédommagés, sera mis en place pour que les sommes soient débloquées à l’automne.

- Les agriculteurs auront le droit à une exonération de la taxe foncière sur les propriétés non bâties, et au report des cotisations pour la MSA (Mutualité Sociale Agricole).


En parallèle de ces aides ponctuelles, une grande concertation sera lancée avec les exploitants agricoles, les banques, les assurances et le ministère des finances pour créer une assurance généralisée et mutualisée, en cas de perte de récolte. Une réflexion doit aussi s’engager sur la construction de retenues d'eau collectives, pilotée par les préfets, dans le cadre de projets de territoire.

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