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Mon intervention au sujet de la loi pour la création de « droits voisins » au profit des éditeurs de



L’ère numérique a complétement bouleversé le modèle économique du monde de l’information. Aujourd’hui, ce sont les grandes plateformes comme Facebook ou Google qui aspirent l’essentiel des recettes publicitaires alors même que ces plateformes ne produisent aucun contenu intellectuel, ne rémunèrent aucun journaliste et ne font aucun investissement pour faire tourner une salle de rédaction.





On ne peut pourtant pas reprocher à la presse française de n’avoir pas pris le virage du numérique. Très vite les journaux nationaux ou régionaux ont créé des sites internet, prolongement naturel de leurs éditions papier. Ces sites gratuits ou presque devaient trouver un équilibre économique avec la publicité mais il en a été autrement dans le monde d’Internet, complexe et imprévisible.

La presse s’en trouve très fragilisée, en particulier en région comme dans le Jura où certains journaux auxquels nous sommes attachés parce qu’ils sont un lien majeur de communication dans les territoires ruraux, doivent envisager des restructurations et des suppressions de postes de journalistes.


Il est donc urgent d’assurer un partage équitable de la valeur créée sur Internet entre les GAFA et les médias.

C’est pourquoi la France soutient de tout son poids les discussions en cours d’une directive européenne qui a toutes les chances d’aboutir et qui établira des « droits voisins » qui garantiront des droits d’auteurs aux éditeurs de presse.

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