Non à l'interdiction de la vente de voitures thermiques neuves à partir de 2035

L'Assemblée nationale a refusé d'inscrire dans le droit Français la date Européenne de 2035 pour l'interdiction de la vente de voitures thermiques neuves.
Mon amendement rejetant cette transposition radicale et trop éloignée des réalités du terrain a été adoptée.
Mes arguments ont porté d"abord sur le prix des véhicules électriques qui restent inabordables pour nos concitoyens tant qu'il n'y aura pas de massification de la production.
Les consommateurs, comme les réseaux et les constructeurs, sont loin d'être prêts. Notre filière industrielle Française et Européenne a besoin de temps, que ce soit la métallurgie, les sous-traitants, les fabricants de batteries, les équipementiers comme les garagistes, c'est une myriade d'entreprises de toutes tailles, aussi bien dans la mécanique que dans les services qu'il fait accompagner sur la durée dans cette transition.
J'ai aussi fait part de mes craintes de voir le marché Français inondé de véhicules électriques étrangers et Chinois si l'échéance est trop proche, ce qui sacrifiera définitivement notre industrie automobile.
La Cour des Comptes Européenne elle-même a déclaré que les conditions nécessaires ne sont pas réunies.
D'autre part, la Présidente de la Commission Européenne, Madame Ursula VON DER LAYEN, s'est engagée sur une "clause de revoyure" prévue en 2026 pour réévaluer la situation. Ce qui pourrait repousser l'échéance car tout est loin de se dérouler comme prévu.
Rien ne presse donc pour transposer cette date dans le droit Français.
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