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Services publics d’urgence : quelle articulation autour du 112 ?


A l’Assemblée nationale avec le groupe de Sapeurs Pompiers volontaires et l’Institut français de sécurité civile, j’ai assisté au colloque intitulé « services publics d’urgence : quelle articulation autour du 112 ? »

Un rapport sur la refondation des urgences recommande un nouveau numéro le 113 pour joindre le futur Service d’accès aux soins.

En parallèle de ce numéro santé (113), le numéro de secours, le 112 serait conservé pour appeler les pompiers, la police ou les gendarmes.

Le 113 donnerait accès aux assistants de régulation médicale du futur Service d’accès au soin (SAS) chargé de déclencher l’aide médicale urgente ou les soins ambulatoires non programmés.

Le rapport fixe un objectif de décrochage dans les trente secondes.

La plateforme téléphonique serait départementale, avec une possible mutualisation interdépartementale lors des périodes théoriquement moins chargées, notamment la nuit.

Ce projet va à l’encontre de l’abandon des différents numéros d’appels dédiés aux urgences comme le 15, (Samu) le 17 (police) et le 18 (pompiers) refondus en un numéro unique le 112.

Il est déjà difficile de s’y retrouver dans la cacophonie des numéros existants, n’ajoutons pas à la confusion!

La mise en place d'un numéro d'urgence unique faisait partie du programme du Président de la République Emmanuel Macron.

Le 112 numéro unique permettra de mieux articuler les schémas d'organisation et d’utilisation de l’argent public entre les SDIS (Service départementaux d'incendie et de secours) et les Samu, en donnant une importance plus grande à la régulation médicale et en généralisant les centres d'appels communs.

Dans les départements ruraux comme le Jura, il est indispensable, de généraliser à terme la mutualisation physique des centres d'appels « 15 » et « 18 » pour une meilleure réponse aux situation d’urgence.

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