Hommage à deux anciens présidents de l’Assemblée nationale, Edgar Faure et Philippe Séguin
François de Rugy président de l’Assemblée nationale, vient de dévoiler aujourd’hui des plaques commémoratives en hommage à deux anciens présidents de l’Assemblée nationale, Edgar Faure et Philippe Séguin, élus à cette fonction, à vingt ans d’écart, respectivement en 1973 et 1993.
En apposant ces plaques dans l’hémicycle, trente ans après la disparition d’Edgar Faure et huit ans après celle de Philippe Séguin, notre Assemblée honore deux grandes figures de la République.
Edgar Faure a joué un rôle important dans le Jura. Il fut député, sénateur, président du Conseil général du Jura, dix fois ministre, maire de Port-Lesney.
Les Jurassiens gardent de lui le souvenir d'un homme très populaire, attaché au Jura, à l’intelligence brillante et à l'éloquence remarquable.
Ses mots d’esprit sont restés célèbres:
« Ce n'est pas la girouette qui tourne, c'est le vent. » « L'immobilisme est en marche, et rien ne pourra l'arrêter. » « Les prévisions constituent un art difficile, surtout quand elles portent sur l'avenir. » « Chez moi quand on tue le cochon tout le monde rit! Sauf le cochon ! » « La réforme fiscale, c’est quand vous promettez de réduire les impôts sur les choses qui étaient taxées depuis longtemps et que vous en créez de nouveaux sur celles qui ne l’étaient pas encore. »
Edgar Faure était un visionnaire, un progressiste qui a su s'affranchir des murs élevés par les partis pour rester un esprit libre et indépendant.
Il avait une longueur d’avance sur son temps: "La droite et la gauche ne sont plus que des directions, seul l’avenir a un futur politique".
Un Marcheur avant l’heure!