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Un amendement pour aider les Écoles de Production


J’ai visité à plusieurs reprises l’École de production ECCOFOR basée à Dole. On y apprend un métier en fabriquant de vrais produits pour de vrais clients, tout en préparant un CAP ou un bac pro. C’est une troisième voie de formation entre l'apprentissage et le lycée professionnel, une solution d’excellence contre le décrochage scolaire, basée sur le principe du « Faire pour apprendre ». Le rapport au client implique un haut niveau d’exigence en termes de savoir-faire et de savoir-être et de responsabilisation de l’élève.


Jusqu’à aujourd’hui, les Ecoles de Production étaient toujours en quête d’une reconnaissance plus claire leur permettant de surmonter les obstacles qui se dressent lors de la création d’une nouvelle école en l’absence de reconnaissance juridique, et d’écarter bon nombre de difficultés économiques et administratives quotidiennes qui jalonnent la gestion de ces Ecoles.

Avec plusieurs de mes collègues députés de la Rem, lors de l’examen du projet de loi avenir professionnel nous avons voulu nous engager pour permettre cette reconnaissance juridique des Écoles de production et sécuriser leurs financements. Nous avons eu de nombreux échanges avec les Ministres Muriel Pénicaud, Jean-Michel Blanquer et leur cabinet.

Cela a permis d’aboutir à un amendement présenté par le Gouvernement.

Il permet une reconnaissance juridique des Ecoles de Production qui sont inscrites pour la première fois dans la loi.

Par ailleurs, l’amendement stipule que les Ecoles de Production sont habilitées à percevoir le solde de la taxe d’apprentissage hors quota. Enfin elles peuvent nouer des conventions, notamment à caractère financier, avec l’État, les collectivités territoriales et les entreprises. Il s’agit d’une réelle avancée pour les Ecoles de Production et j’espère que cela permettra d’atteindre l’objectif de la fédération qui est de créer une école de Production par département.

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